Le pillier "S" revient au centre du jeu
Le volet social a longtemps été considéré comme le parent pauvre de l’ESG, tandis que le « E » de l’environnement et le « G » de la gouvernance se taillaient la part du lion. En 2020, la vague de Covid-19 l’a remis durablement au centre des préoccupations. Les entreprises et les investisseurs ont pris pleinement conscience de l’importance de préserver la santé, la sécurité ou encore le bien-être des collaborateurs, véritables sources de création de valeur.
La mesure de l’impact social de l’entreprise sur ses différentes parties prenantes s’est longtemps heurtée à la difficulté d’accéder à la donnée et d’établir les bons indicateurs. Au cours de ces dernières années, l’accessibilité à des informations quantitatives et qualitatives fiables n’a eu de cesse de s’améliorer. Les cadres volontaires et réglementaires comme la CSRD favorisent ainsi la publication d’informations plus lisibles et transparentes sur le volet social dans des rapports de durabilité des entreprises.
Egalité femme / homme, diversité et inclusion, impact sur l’emploi, formation, équité et partage de la valeur, droits humains, relocalisation des productions, bien-être des salariés, impact net des produits et services de l’entreprise sur la société sont autant de politiques et d’axes stratégiques à prendre en compte pour déterminer les avancées de l’entreprise et son impact social.